Histoire du musée

Dès le milieu du XIXe siècle, Le Faouët, riche de ses traditions et de son patrimoine, attire de nombreux artistes français et étrangers à la recherche de motifs nouveaux. Séduits par l’architecture des chapelles Saint-Fiacre et Sainte-Barbe et leur pardon, par l’animation de la place des halles les jours de marché, et surtout par la sincérité de cette population dans la pratique des traditions, les peintres et photographes découvrent dans cette petite cité une source d’inspiration inépuisable. Le musée du Faouët témoigne de cette effervescence passée.

Le Faouët, milieu du 19e siècle

Des dessinateurs et des lithographes reproduisent de manière remarquable des éléments du patrimoine religieux de la commune du Faouët. A partir des années 1860, une vague importante de peintres arrive en Bretagne mais cet engouement pour Le Faouët semble faible en comparaison de l’attraction pour la Bretagne maritime.

A partir de la fin du 19e siècle

La petite cité se transforme en véritable foyer artistique. L’arrivée du chemin de fer en 1906 facilite l’accès à cette bourgade rurale et favorise très certainement une ouverture vers le monde extérieur. A cette époque, les hôteliers s’équipent notamment d’ateliers pour artistes et de tout le confort moderne.

Ce bon accueil réservé aux artistes français et étrangers encourage ces derniers à inscrire la petite cité morbihannaise comme une étape indispensable dans leur quête de l’exotisme breton, voire à s’y établir ou à la fréquenter régulièrement, contribuant à sa renommée sur la scène parisienne.

L’architecture des chapelle Saint-Fiacre et Sainte-Barbe et leur pardon, l’animation des halles les jours de marché, et la sincérité de cette population dans la pratique de ses traditions, ont inspiré les peintres et photographes

Des milliers de toiles aujourd’hui dispersées révèlent cette effervescence passée.

Toutes techniques confondues, ces œuvres témoignent de la diversité des regards portés sur la vie quotidienne au Faouët de 1845 à 1945 par des artistes célèbres ou moins connus.